La persévérance scolaire : un travail d’équipe

  • Publié le 10 feb 2025 (Mise à jour le 13 apr 2025)
  • Temps de lecture 2 minutes


« La première chose, c’est qu’il faut démystifier la persévérance scolaire. Si on avait à donner une définition, c’est la continuité de la formation jusqu’à l’obtention d’une qualification ou d’une diplomation », décrit Sébastien Tardif, directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides.

Selon lui, un élément clé influence cette persévérance est l’engagement. Il explique que les élèves doivent se sentir compétents et autonomes : « S’ils ont la conviction qu’eux-mêmes peuvent influencer leurs succès ou leurs échecs, ça fait une grande différence », affirme-t-il.

Un travail d’équipe
« C’est un travail d’équipe qui doit se faire entre le milieu scolaire, la communauté et évidemment les parents », ajoute M. Tardif. Un climat de confiance entre élèves et enseignants est de mise: « Si l’élève sait qu’il y a un adulte sur qui il peut compter s’il y a des difficultés, qu’il va avoir un adulte signifiant pour l’aider, c’est le facteur numéro un au niveau scolaire », précise le directeur général du CSSL.

Selon lui, valoriser l’éducation à la maison, et avoir des modèles sont également des leviers puissants : « Pour la réussite des garçons, s’il y a une figure masculine dans l’entourage des élèves qui est lecteur, ça les influence positivement. » Il aborde également les facteurs de protection au niveau communautaire : « Si les élèves peuvent avoir des accès à des services professionnels, des ressources communautaires, des rendez-vous médicaux en temps opportun, cela fait également une grande différence. »

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Des répercussions sur toute la vie
Les impacts de la scolarisation vont bien au-delà de l’obtention d’un diplôme. « L’obtention d’une qualification est de bon augure pour un avenir meilleur », affirme M.Tardif. « Ça donne la possibilité de choisir. On a plus de choix, plus d’opportunités, quand on a une qualification ou une diplomation. » Même l’espérance de vie et le bonheur sont liés à la scolarisation. « Ces choix-là vont avoir des répercussions dans l’indice du bonheur, vont avoir des répercussions sur le niveau d’autonomie, des répercussions au niveau de la santé », complète-t-il.

Un enjeu qui dépasse une seule semaine
Selon M. Tardif, si la Semaine de la persévérance scolaire est essentielle pour sensibiliser, elle ne doit pas être un geste isolé : « Le parallèle que je ferais, c’est, par exemple, que ça peut être très bien d’offrir des fleurs à la Saint-Valentin, mais ce n’est pas une garantie d’une relation harmonieuse. »

« Si on travaille conjointement école, famille et communauté, puis qu’on offre aux élèves ces facteurs de protection, alors on met toutes les chances de notre côté », conclut Sébastien Tardif.

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